Solfège 5 : les altérations

 

Tout sur les altérations

A la page "Solfège 2", vous avez fait connaissance avec le dièse #, qui hausse la note à laquelle il est attaché d'1/2 ton, et avec le bémol b qui abaisse le son de la note à laquelle il est attaché d'1/2 ton.

le dièse hausse le son de la note d'1/2 ton

le bémol abaisse le son de la note d'1/2 ton

 

Mais comment fait-on pour ramener à son état naturel une note altérée par un dièse ou un bémol? C'est simple, on utilise un bécarre.

et le bécarre remet la note en son état naturel

 

Dans une partition, on peut trouver les altérations à l'armure et/ou en altérations accidentelles :

Les altérations à l'armure (à la clé):

elles apparaissent au début de chaque portée de la partition, tout de suite après le signe de clé, dans un ordre bien précis (que nous expliquerons lorsque nous parlerons des gammes), comme ceci :

 

 

 

ici en début de portée, les dièses sont placées sur les lignes correspondants au Fa, au Do et au Sol. Cela signifie que les notes Fa, Do et Sol seront diésées (haussées d'1/2 ton) pendant tout le morceau (sauf altération accidentelle pendant le morceau).

 

Cela évite donc d'avoir à écrire des dièses devant ces notes tout au long du morceau et de surcharger inutilement la partition.

 

 

 

 

ici les bémols sont placées sur les lignes des notes Si, Mi, La et Ré. Ces notes seront donc bémolisées (baissées d'1/2 ton) pendant tout le morceau (idem sauf altération accidentelle précisée, on ne réécrira pas les bémols devant chacune de ces notes).

 

Le nombre de dièses ou de bémols placées en armure (à la clé) sert à avertir le musicien que certaines notes sont diésées ou bémolisées, et il en déduit que le morceau est dans telle ou telle gamme. Je ne vous en dis pas plus pour l'instant puisque nous en reparlerons au sujet des gammes.

Mais vous avez compris le principe.

 

 

Les altérations accidentelles :

Ces altérations sont les exceptions dont il est question dans la partie précédente. Elles ne sont valables qu'une mesure (elles perdent donc leur effet la mesure d'après)

Exemple :

(dans cet exemple il n'y a pas d'altérations à la clé mais il aurait pû y en avoir)

 

dans la 1ère mesure : le 1er Fa est naturel, le deuxième (en rouge) subit une altération accidentelle (ici un dièse) et monte donc d'1/2 ton, et le troisième (également en rouge) est toujours dièse puisque l'effet de l'altération dure pendant toute la mesure (sachant cela on n'a pas besoin de réécrire le signe dièse devant cette note).

dans la 2ème mesure : le Fa n'est plus altéré puisque l'effet de l'altération s'est arrêté à la fin de la mesure précédente.

 

 

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